À regarder pendant 485 minutes.
Twin Peaks version « maison » (1991)
En 1991 on suédait les films et les séries avant même que le suédage n’existe. Voici donc une version « maison » de Twin Peaks avec, en plus, des contraintes dignes de DOGMA95 (avant même que le manifeste DOGMA95 n’existe) :
– un seul acteur interprète tous les personnages visibles à l’écran ;
– une seule prise par plan ;
– pas de scénario (les dialogues sont improvisés ;
– pas de post-production du son (la musique est « jouée » pendant la prise).
Avec (par ordre de d’apparition) :
– Pete MARTELL : Tony Papin
– Andy BRENNAN (voix) : Tony Papin
– Dr Will HAYWARD (voix) : Jean-Luc Lecourt
– Agent Dale B. COOPER : Tony Papin
– Josie PACKARD : Tony Papin
– Benjamin HORNE : Tony Papin
– Leo JOHNSON : Tony Papin
– Shelley JOHNSON (voix) : Jean-Luc Lecourt
– « the log lady » : Tony Papin
– « the man from another place » : Tony Papin
– Bobby BRIGGS : Tony Papin
– Donna HAYWARD (voix) : Jean-Luc Lecourt
Caméra : Jean-Luc Lecourt
Musique : Angelo Badalamenti
Un film de Jean-Luc Lecourt et Tony Papin
Calendrier de l’Avent : J-12
Pour « vivre le septième art »sans avoir à payer l’équivalent du PIB du Bouthan et à supporter les bruissements de papiers de bonbons de vos congénères, c’est très simple.
Il suffit de télécharger ce fichier PDF de l’image ci-dessous, de l’imprimer et de découper la partie en gris comme indiqué.
L’image étant en noir et blanc vous pouvez aussi la colorier comme bon vous semble.
Fixez ensuite cette feuille à votre écran d’ordinateur ou de smartphone (évitez les punaises : du scotch© ou de la patafix© suffiront) en faisant coïncider la fenêtre avec la vidéo ci-dessous :
Et voilà, vous être maintenant dans un drive-in du midwest (seau de pop-corn au beurre et jerrican de soda phosphorescent en option). Une vraie expérience de cinéma !
Pour fêter l’ouverture du festival de Cannes, voici une sélection de chefs d’œuvre impérissables vieux films disponibles en intégralité sur Youtube :
- J’aurai bien aimé trouver des Truffaut du cycle Antoine Doinel ou la Sirène du Mississippi mais je n’ai trouvé « que » La peau douce (il y a aussi La femme d’à coté mais celui là, je ne l’aime pas trop).
- Du Tati :
- Les grandes vacances (ahhh, Louis De Funès)
- Zazie dans le métro
- Les tontons flingueurs
- Le salaire de la peur
- Un festival Belmondo avec :
- Et puis Bloodsport…
Take Shelter
Jeff Nichol – 2012
Un des films les plus oppressant qu’il m’ait été donné de voir.
Des flims sur le cyclimse
Bon, j’ai un peu eu la flemme de faire des compte-rendus dessinés de tous les films que j’ai vu ces derniers temps mais en voici la liste avec quelques lignes d’argumentaires qui feraient bien au dos des jaquettes de DVD :
- Il était une fois en Anatolie : un film avec plein de turcs moustachus. La première partie plaira à ceux qui aiment les balades de nuit en voiture à la campagne. Un film avec une très belle photo, tellement belle que des fois on ne voit plus que ça.
- Quand la ville dort : j’adore les films de cambriolage (à l’occasion j’ai appris que cela s’appelle un caper movie) mais dans celui là le casse ne prend que 3 minutes (grosse déception). C’est le premier film avec Marilyn Monroe que je regarde.
- Quantum of Solace : je n’ai absolument aucun souvenir de ce film. Je crois qu’il y avait beaucoup de poursuites.
- Cowboys VS Aliens : du bon divertissement avec de la bagarre mais j’en ai marre de ces extra-terrestres qui ont toujours la même tronche d’insectes baveux depuis Alien.
- Le secret des poignards volants : c’est très beau. La scène de combat dans la forêt de bambous est extraordinaire. Un peu long vers la fin où les personnages mettent une heure à mourir (encore plus increvables qu’un Terminator).
- Tokyo ! : 3 courts métrages sur Tokyo (pas vraiment au sens documentaire, mais où les actions se passent dans la ville). J’ai adoré ceux de Michel Gondry et Bong Joon ho* (surtout celui de Gondry), celui de Leos Carax est très surprenant.
- Duel dans Le Pacifique : un japonais et un américain se retrouvent isolés sur une île pendant la guerre. D’abord ils se battent comme des chiffonniers et puis après ils font copain-copain pour construire un radeau. À la fin ils arrivent sur une autre île, ils se fâchent et ils explosent. Comment perdre 1h30.
- Public Enemies : la vie de Dillinger, un gangster trop sympa et mignon comme un chaton portant le beau nom de Maxou. Sinon je ne sais pas pourquoi mais je n’aime pas Marion Cotillard. À part ça, ça fait un bon film de télé du dimanche soir.
- La Vallée : une bande de hippies ridicules et une bourgeoise en manque de sensation font un pauvre voyage initiatique avec Nouvelle Frontière. À la fin on ne sait pas trop s’ils sont morts de faim ou s’ils trouvent la vallée de leur rêve (une fin au moins aussi naze que celle d’Into the Wild). Encore une soirée de gâchée.
- Incendies : certains ont crié au chef d’oeuvre, moi j’ai trouvé ça alambiqué et pas crédible. C’est peut-être à cause de l’accent québécois qui me fait toujours penser aux Têtes à Claques.
- Barking dog : une petite comédie coréenne. C’est le premier film de Bong Joon Ho (*auteur du très bon The Host). Ce qui m’a donné envie de voir ce film est l’extrait de dialogue sur la jaquette du DVD : « – Est-ce que ce chien est à vous ? – Non. – Dans ce cas, mangeons-le ensemble. » Amusant mais dispensable.
Explorers
– Joe Dante – 1985 –
Imaginez : une bande d’ados construisant un engin pouvant voler à partir de plans reçus en rêve, et tout ça par le réalisateur de Gremlins…
Sur le papier ça devait être une tuerie (du moins en 1987 quand je l’ai vu pour la première fois en VHS) mais c’est en fait une des pires daubes du cinéma du siècle dernier (et je pensais déjà ça à l’époque).
Dans la deuxième partie du film, l’engin volant se retrouve dans l’espace et est aspiré par un vaisseau (qui m’a fait penser au vaisseau des piratroces dans Samsam) où on fini par faire connaissances avec un couple d’extra-terrestres tous droits sortis du Village dans les nuages et ne parlant qu’avec les voix du Bébête-show (1985, je vous dis).
Voilà, au bout de 2 heures on se dit que l’argent dépensé pour faire cette merde aurait pu combler le déficit du Malawi et que maintenant plus jamais on ne pourra imaginer un extra-terrestre autrement qu’avec la voix de Jean Roucas imitant George Marchais…
Carlos
Super 8
Tehilim
Mother
Crazy Kung Fu
François Truffaut aurait déclaré « Tout le monde a deux métiers : le sien et critique de cinéma ». Pour ne pas le faire mentir, je vais dorénavant m’efforcer de faire un compte rendu de tous les films que je regarderai.
Commençons tout de suite avec :