Catastrophe

Le livre/catalogue de l’exposition « Catastrophe »
(Le Monte en l’Air – 19 nov. / 4 déc. 2011)

« imaginez que vous deviez évacuer de toute urgence votre habitation.  Vous avez très peu de temps, vous ne pouvez emporter qu’une chose avec vous. Quelle est la seule et unique chose que vous choisissez de sauver ? ».

Sur cette proposition, plus d’une centaine d’enfants inscrits à des ateliers d’arts plastiques de Paris ont renvoyé une carte postale avec leur réponse. Chaque réponse a ensuite été dessinée et l’ensemble des dessins a fait l’objet d’une installation à la galerie de la librairie Le Monte en l’Air (Paris) à l’initiative de Collection.

Le livre comprend l’ensemble des dessins, le journal des préparatifs, quelques exemples de cartes postales et la liste complète des réponses reçues.

182 pages – 20,5 x 28 cm
noir et blanc sur papier recyclé.
Édité en mai 2012
Imprimé à 30 exemplaires dont 20 réservés à la vente.

  • Prix de vente : 20 euros (port compris) pour le livre seul.

  • Prix de vente : 25 euros (port compris) pour le livre avec un dessin original à partir de votre réponse personnelle à la proposition.

Quelque chose est en train de se passer quelque part

Expo, J-2

Alors que je m’apprête à partir à Paris le cœur léger – tous mes dessins scannés, triés et bien emballés – voilà que je reçois 20 cartes… Il me faudra donc dessiner jusqu’au dernier moment (9 dessins le mercredi soir).

Expo, J-1

Dans le train je fais 2 dessins (des chats, j’ai pris mon livres de modèles). À la gare Sammy Stein et Julien Kedrina m’attendent. Ensemble nous nous rendons au Monte en l’Air pour y installer l’expo.

Nous créons un groupe de réflexion sur le fait d’utiliser ou non du scotch (le scotch ne serait-il pas une sorte de vanité, marquant de son empreinte sur le métal le temps qui passe ?). Finalement, les aimants sont bien plus marrants.

Tout est installé en à peine une heure. Nous déjeunons de harengs pommes à l’huile et de hachis-parmentier.

Expo, jour J

Le matin je fais mes 9 derniers dessins (on arrive donc à un total de 128 dessins). Je repasse les installer à la galerie. Je mange ensuite un gözleme (crêpe fourrées kurde).

Le soir, pour le vernissage, je m’installe à une table pour que les gens présents me disent l’objet qu’il choisiraient de sauver si jamais ils devaient partir précipitamment de chez eux.

Durant la soirée j’illustre une vingtaine de réponses. Des petits malins essaient de me piéger mais je m’en sors avec brio (des gens m’applaudissent, on me demande de bénir des bébés…).

Finalement j’ai le droit de manger un kebab turc (je suis pour l’amitié des peuples dans mon estomac).

Post scriptum

Le lendemain, de retour à la maison, je trouve les cartes 129 et 130 qui m’attendent bien sagement.

Remerciements

  • Merci à Jean-Philippe, Julien, Sammy et Vanessa de Collection et à l’équipe du Monte en l’Air pour cette invitation à exposer (et tout le reste).
  • Merci aux ateliers qui ont accepté de participer : l’atelier des moineaux, l’atelier Saint-Fargeau, l’atelier Croc’livres et l’atelier de Christian Aubrun.
  • Un énorme merci aux enfants qui m’ont répondu : Achille, Adèle, Agathe, Agathe, Alex, Alice, Alice, Alice, Alma, Ana, Ana, Angèle, Annabelle, Antoine, Axelle, Baptiste, Basil, Bérénice, Bérénice, Camille, Camille, Camille, Camylle, Chloé, Christy, Claire, Claire-Emilie, Clara, Clara, Clémence, Clémence, Clément, Coline, Coraline, Deborah, Eliana, Eliot, Eloise, Emma, Emma, Esther, Ethan, Fatoumata, Félicie, Fitch, Franck, Gabrielle, Gaya, Hugo, Hugo, Ibtissama, Jacques, Jeanne, Jeanne, Jean-Philippe, Joseph, Joséphine, Julia, Julie, Juliette, Kim, Kristen, Laimy, Lana, Laurie, Laurie, Léo, Lison, Liza, Loeve, Lorenzo, Lou, Lou, Lou, Lou-Ann, Louis, Louise, Louise, Louison, Lucie, Luna, Madeleine, Maëlle, Mahaut, Marie, Marin, Matthias, Max, Maxence, Mehyn, Miléna, Myrtille, Najma, Naredine, Narin, Noah-Emmanuel, Nolwenn, Nylan, Oscar, Paloma, Paul, Pauline, Rafael, Raphaël, Rose, Rym, Sarah, Sarah, Sidonie, Sidonie, Siméon, Simi, Sofia, Steffi, Suzie, Théo, Tiemoko, Tomy, Vanessa, Vassi, Victor, Victoria, Vincent, Vinh, Violette, Violette, Violette, Viviane, Yuna et Zoé.
  • Merci aux personnes venues au vernissage et qui ont aussi accepté de me livrer leurs secrets.

L’exposition est visible jusqu’au 4 décembre.

Vous pouvez voir d’autres photos sur le blog de Collection.

J-3 – derniers préparatifs

  • Je viens de finir de scanner mes 108 dessins.
  • Je viens de me rendre compte que j’en avais oublié un.
  • J’ai fais un beau fichier excel récapitulatif.
  • J’ai commencé un post-it de choses à ne pas oublier.

Vous pouvez déjà voir quelques dessins sur un portfolio en ligne sur le site Kiblind. Et puis vous pouvez également écouter une partie de l’équipe de Collection, invités dans Le Gratin, la nouvelle émission de Yassine du site Lezinfo.

J-7 – annonce officielle

Dans le cadre de sa résidence d’un an à la librairie-galerie le Monte-En-l’Air, la revue Collection présentera un cycle d’expositions, d’événements et de rencontres autour du dessin contemporain à raison d’une fois par mois environ.

Pour entamer ce cycle, la revue invite à exposer le rennais Tony Papin.

 

Le protocole est au centre du travail de Tony papin. Qu’il utilise la photo, l’installation, l’édition ou le dessin, l’idée prime sur la réalisation et est le commencement de chaque œuvre.

Qu’il répertorie les photos les plus monotones (la revue Boring Magazine, 8 pages de photos monotones à chaque numéro : 144 photos de poteaux, 64 photos de ciel, 64 photos de ponts d’autoroute, 64 photos de trainées de condensation d’avions de ligne…), qu’il dessine quotidiennement sa vie (dans le livre 35, Tony Papin a réalisé pendant une année, chaque jour, un dessin sur son quotidien. «Tous les soirs me remémorer ma journée et n’en garder qu’un fait marquant, celui dont il faudra se souvenir. En faire un dessin et répéter l’opération le lendemain. »), il envisage souvent son travail en série avec un humour parfois mélancolique.


L’exposition

Pour sa première exposition au Monte-en-l’Air à Paris, CATASTROPHE, il propose une plongée dans les craintes de l’enfance, en posant la question : « imaginez que vous deviez évacuer de toute urgence votre habitation.  Vous avez très peu de temps, vous ne pouvez emporter qu’une chose avec vous. Quelle est la seule et unique chose que vous choisissez de sauver ? ».

Tony Papin a dessiné chaque réponse renvoyée chez lui sur carte postale par plus d’ une centaine d’enfants inscrits à des ateliers d’arts plastiques de Paris.

« L’idée de « catastrophe » est à aborder comme un fantasme rattaché à l’enfance, quelque chose de potentiellement dangereux mais surtout source de formidable aventure. Enfant, j’imaginais souvent que mon école prenait feu et que je sauvais la fille de ma classe dont j’étais secrètement amoureux. On m’a raconté des peurs de collines du quartier se transformant soudainement en volcans, des cauchemars de raz de marée à 800 km de la mer…L’idée de catastrophe, d’urgence, sert surtout de prétexte pour le questionnement concernant la chose importante à emporter (semblable au plus classique : Quel objet emporteriez-vous sur une île déserte ?). Il lui donne un contexte stimulant l’imagination. L’exposition rassemblera donc l’ensemble des choses les plus importantes aux yeux des enfants d’aujourd’hui. »


Vernissage

Vous êtes chaleureusement invité au vernissage qui se déroulera vendredi 18 novembre à partir de 18h30. L’exposition durera jusqu’au 4 décembre.

Le Monte-En-l’Air
71 rue de Ménilmontant
Paris

J-10

Référence : Dominique Petitgand – L’Amorce des Consignes

Clip audio : Le lecteur Adobe Flash (version 9 ou plus) est nécessaire pour la lecture de ce clip audio. Téléchargez la dernière version ici. Vous devez aussi avoir JavaScript activé dans votre navigateur.

Aujourd’hui j’ai reçu une carte et j’ai fait 2 dessins (je fais durer le plaisir).

J-11

Aujourd’hui j’ai reçu 3 cartes. Ça tombe bien, j’avais fait mes 3 derniers dessins samedi.

Edit : ceci n’est pas l’affiche de l’expo, c’est juste pour en annoncer le titre…

 

J-20

Avant-hier j’ai fait 7 dessins, 5 hier et 9 aujourd’hui. J’ai également reçu ma centième carte.

Les Lego sont super pénibles à dessiner, mais pas autant que les billets.

35, l’expo

Le projet « 35 », après avoir fait l’objet d’une édition, devient une exposition :

Texte de présentation :

ULTRA-NOSTALGIE : Nostalgie du passé immédiat : 
« Merde, ça allait tout de même mieux la semaine dernière. »
Douglas Coupland – Génération X

Respecter un protocole :
Tous les soirs se remémorer sa journée.
Tous les soirs n’en garder qu’un fait marquant, celui dont il faudra se souvenir.
En faire un dessin.
Répéter l’opération le lendemain.

Le dix février 2009, jour anniversaire de mes 35 ans, j’ai initié le projet de produire chaque jour, pendant un an, un dessin résumant mon événement marquant de la journée. Ce dessin quotidien était publié sur un blog, le rendant ainsi public (il ne s’agissait pas là de faire un journal intime) et ouvert aux commentaires.
Le jour de mon trente-sixième anniversaire, comme prévu, je cloturais le projet « riche » de 365 dessins (+1 pour fermer la boucle).

Ce projet faisait suite à 2 autres :
– Durant l’année 2003, pour me forcer à pratiquer le dessin, j’ai décidé de publier chaque jour un dessin sans thème ni contrainte particulière sur mon site internet. Sur toute cette année j’ai donc produit 354 dessins (je me suis octroyé 11 jours de vacances) et ce projet fut l’objet d’une publication imprimée sous le titre « BILD ».
– Entre le 11 mai 2006 et le 14 janvier 2009 j’ai tenu un blog (http://boring.canalblog.com) où je notais quotidiennement, en une phrase, mon événement marquant de la journée. L’intégralité des textes de ces deux ans et demi fut également l’objet d’un édition sous forme d’une grande feuille recto/verso portant le titre « Aujourd’hui… » (ainsi commençait chacune de mes phrases).

« Trente-cinq » naquit donc de la fusion de ces deux projets, associant le dessin de l’un au souvenir quotidien de l’autre.

L’ensemble des dessins du projet est ici présenté dans une structure en bois reprenant la forme et le volume (à l’échelle 1/3) de la maison que j’habite actuellement. En entrant, vous découvrez une collection d’objets hétéroclites, sorte de petit musée dérisoire, dont on découvre le sens en les reliant aux dessins.

Durant toute la durée de l’exposition le protocle du projet est réactivé et chaque jour un dessin sera envoyé et accroché dans la galerie.

LE VOLUME du 13 janvier au 24 février 2011 à Vern/Seiche (35)

http://levolume.fr/

Préparatifs

Simulation 3D de la structure de la cabane (téléchargez le fichier Sketchup)

Simulation 3D de la forme de la cabane (téléchargez le fichier Sketchup)


(Technique ultra-moderne d’optimisation des tasseaux à base de languettes de papier colorées à l’échelle.)

Pour construire la cabane, il faut :

  • 30 tasseaux en sapin brut 30×50 de 2m40 de long
  • 4 panneaux OSB3 9mm – format : 244×122 cm
  • 14 panneaux en contreplaqué 5 mm – format : 244×122 cm
  • 2 boites de 500 vis à bois 4×25
  • 25 équerres de chaise 60 mm
  • 20 équerres de renfort 120 mm


Téléchargez le plan de la cabane

1er jour de montage



2e jour de montage




3e jour de montage




4e jour de montage








5e jour de montage (collage des dessins)


Téléchargez le plan de collage des dessins



Derniers jours de montage

Le trou circulaire dans le pan de mur à droite devait permettre la projection d’une boucle de film super 8 à l’intérieur de la cabane plongée dans l’obscurité. La projection devait se déclencher automatiquement grâce à un détecteur de mouvement, lors de l’entrée d’un visiteur dans la cabane. Mais suite à problème technique (le film se bloquait dans le projecteur) l’idée a été abandonnée et c’est donc l’éclairage au néon qui se déclenche lors de l’entrée d’un visiteur.








43 feuilles portant chacune la date d’un jour de l’exposition et qui sont quotidiennement remplacées par un dessin envoyé par courriel au Volume (selon le protocole du projet « 35 »).

Vernissage

« L’AVENTURE » – FESTIVAL PÉRISCOPAGES

Exposition au Bon Accueil (RENNES) du 15 mai  au 7 juin 2009

Texte de présentation :


« Les nuits de grand vent, toute ma famille – chacun dans sa chambre – tremblait et bruissait comme les feuilles d’un grand arbre quand moi, c’est de joie que je tremblais et je priais pour qu’une catastrophe s’abatte et nous réveille. J’appelais ce que mes parents repoussaient plein d’effroi : L’AVENTURE. »

Arnaud Desplechin « Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle) »

Dans le cadre du festival Periscopages, Tony Papin joue à l’aventurier.
L’aventure comme en rêvent les enfants de 10 ans, avec des cabanes dans les bois et des trucs de survie appris dans Robinson Crusoë. L’aventure fantasmée comme au XVIe siècle, longtemps avant l’ère du GPS et de Google Earth.
Suite à son exploration de l’île Saint-Martin entourant la galerie, il présentera une installation mêlant bricolages, objets et dessins.

http://bon-accueil.org
http://www.periscopages.org
L’exposition présentait différents éléments :

  • une série de 32 dessins de trucs et astuces de survies (rassemblés dans l’édition « L’aventure« ) ;
  • une carte de l’île Saint-Martin (au cœur de laquelle se trouve la galerie) d’après les relevés effectués lors de l’exploration des zones de friches ;
  • une cabane en bois de récupération contenant divers objet fabriqués et récoltés lors de l’exploration de l’île ;
  • une série de 4 cadres présentant des dessins de têtes d’animaux sauvages superposés à des dessins de chasseurs ;
  • un diorama représentant un feu de camp ;
  • une série de 20 photographies de paysages sans trace humaine visible.